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Questions: Pour continuer à réflechir (v.3)

En quoi cette histoire de l’autonomie italienne peut-elle nous inspirer dans nos luttes d’aujourd’hui ?

Vers quelles perspectives stratégiques ? 

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Qu’est-ce qui t’a marqué le plus dans cet intervento ?
Quel sentiment as-tu vis-à-vis de la possibilité de révolution, de changement social radical ?
Quel est ton rapport à la prise de risque dans tes pratiques militantes ?
Comment te sens-tu lié à cette histoire des mouvements autonomes des années 70 ?

En quoi cette histoire de l’autonomie italienne peut-elle nous inspirer dans nos luttes d’aujourd’hui ?

Vers quelles perspectives stratégiques ?

Qui peut se décliner dans les problématiques suivantes et bien d’autres :
Quel rapport à l’engagement, quelle vie est en jeu, jusqu’où est-on prêt-e à aller et pour aller où et vers quel projet de société ?

Qu’ont-ils/elles gagné dans ces mouvements, qu’a-t-on gagné, changé avec nos luttes au cours des dix dernières années ?
C’est quoi notre histoire de luttes récentes et les leçons pour la suite que l’on en tire (contre- sommets et résurgence d’un mouvement anticapitaliste /  enchaînements : émeutes de 2005, mouvement anti-CPE, résistances contre les élections de 2007 et mouvement de novembre dernier… / diverses luttes spécifiques : squats, féministes, de sans-papiers, contre le développement des technologies et du contrôle social…)

Quelles pratiques de luttes étaient possibles alors et semblent difficiles maintenant ? Quels type d’actions nous semble pouvoir avoir de la portée aujourd’hui  (grèves, occupations, camps d’actions, autoréductions des factures et produits, bloquages, sabotages…) pour quel rapport à l’illégalisme ? Quel type d’oppression nous pousse à agir et quel contrôle social nous en empêche ?

Quel type d’antagonismes et de conscience de classe aujourd’hui ? Est-ce qu’il est imaginable aujoud’hui que des ouvriers, précaires, immigré-e-s, soient comme dans l’Italie d’alors, au coeur de mouvements de lutte radicaux ? Qu’est-ce qui contient aujourd’hui les « militant-e-s autonomes » dans leur ghetto ?

Si l’on ne croit plus vraiment, comme les Brigade Rouges, à un « coeur de l’Etat » qu’il suffirait d’abattre, à qui et à quoi s’attaque-t-on ? Quelle cibles « extérieures » et quelle importance accordée aux rapports de domination qui nous traversent nous et nos groupes de lutte ?

Quels outils collectifs se donne-t-on pour analyser et théoriser le présent, développer des stratégies ?

Quels sont les mécanismes qui font que l’on peut se dissocier ou rester solidaires de certains groupes qui agissent ? Quel rapport entre mouvements sociaux, organisations et luttes publiques d’un coté et groupes et actions plus illégales de l’autre ?

Un mouvement qui prend et se renforce est-il inévitablement voué à se faire décimer dans une spirale répressive ? Quelles réorientations stratégiques sont possibles ?