Cette bibliographie n’est pas « complète », loin de là, mais elle recense les bouquins en français qui nous ont bien servi.
- Tous les romans de Nanni Balestrini: Nous voulons tout, Les invisibles… (Les Invisibles, paru chez P.O.L en 1992, Nous voulons tout réédité en 2009 par les éditions entremonde).
- Italie 77, les intellectuels et le mouvement, Seuil, 1977 (tracts des différentes « branches » de l’autonomie italienne, débats suscités dans les journaux, entre autres parmi les intellectuels communistes de l’époque).
- Les autoréductions, grèves d’usagers et luttes sociales en France et en Italie, 1972-1976, de Collonges et Randal, paru chez Christian Bourgois (à re-paraître aux éditions entremonde).
- La révolution et l’Etat, de Paolo Persichetti et Oreste Scalzone, Editions Dagorno 2000. Bien pour « entrer » dans cette histoire. Par deux personnes qui l’ont vécue.
- A l’assaut du ciel, de Steve Wright, éd. Senonevero, 2007. Sur l’opéraïsme, un point de vue savant de l’histoire des idées marxistes.
- La FIAT aux mains des ouvriers – L’automne chaud de 1969 à Turin, de Diego Giachetti et Marco Scavino, aux éditions Les nuits rouges, 2005. Raconte ce qu’on sait le moins, le côté « massif » des révoltes, ici du côté des ouvriers de la Fiat, se répandant dans toutes les sphères de la société.
- Camarade P.38, de Fabrizio Calvi, Grasset 1982. Calvi était surnommé « collabo » parce qu’il était journaliste. Ca reste intéressant.
- Les untorelli, in recherches n°30 (revue du cerfi), 1977. Plein de trucs rigolos, des anecdotes racontées, mais pas facile à trouver.
- La piste rouge – Italia 1972, collectif, paru aux éditions 10/18 dans les années 70. Sur différentes affaires judiciaires (Pinelli, Valpreda, Feltrinelli, Calabresi) qui retrace de ce côté-là la stratégie de la tension. Pour les personnes qui connaissent un peu déjà.
- Mai 1968 et le Mai rampant italien, Jacques Guigou et Jacques Wajnstzejn, L’Harmattan 2008. Ardu mais instructif, sur la nature des mouvements révolutionnaires.